Les compagnies recherchent le maximum de profit et de productivité des travailleurs. Des entreprises optent pour le team building pour réveiller la créativité de leurs employés. Mais ces deux dernières années, une autre solution fait mouche auprès des compagnies : le flex office. Tour d’horizon sur cette philosophie flexible qui en séduit plus d’un.

 Travailler où l’on veut

Habituellement, locaux et bureaux coûtent un bras à une compagnie. En seconde place viennent les salaires des employés. Les bails, les utilitaires font grimper la facture. Par conséquent, les espaces coûtent extrêmement cher. Figurent également parmi ces frais, les rénovations des infrastructures, le remplacement des fournitures de bureau. Le coût et la convénience sont les raisons pour lesquelles les entreprises optent pour le flex office. La compagnie paie uniquement pour ce qu’ils utilisent. Ils n’ont pas à s’inquiéter des coûts additionnels. Une diminution des postes de travail au profit de nouveaux lieux de travail (chez soi ou n’importe où) et de vie, telle est le principe du flex office.

Au-delà du bureau

Le flex office ne se résume pas aux locaux, mais à un programme entier. Le flex réside sur une nouvelle façon de travailler. Il offre des avantages autant pour les employeurs que pour les employés. Se sentir plus libres dans leur façon de travailler améliorerait de 70 % la productivité des employés. Cet avantage a poussé de grandes compagnies comme Adidas et BNP Paribas à choisir cette voie. Avec un programme de travail flexible, plusieurs avantages s’offrent aux employés. S’ils peuvent travailler de chez eux, ils économiseront temps et essence et éviteront le stress des embouteillages. En laissant les employés choisir leur heure et lieu de travail, ils sont au contrôle. Ils cultivent ainsi l’esprit entrepreneurial. Ils peuvent prendre une pause à leur guise. Pour les parents, ils peuvent vivre pleinement leur vie de famille tout en travaillant. Ils pourront s’entendre et adapter leur emploi du temps en fonction de leur compromis. Pour les employeurs, les heures flexibles effacent l’absentéisme et les retards, tous deux ennemis du dynamisme.

Liberté sans condition

Les employeurs laissent une certaine liberté à ces employés, mais cela avec une contrepartie. Un programme flexible dépend de la disponibilité de l’employé à couvrir les tâches qui lui incombent. Par exemple, dans une journée de 24 heures, les employés peuvent choisir entre le lundi, mardi et dimanche comme journée libre. Le flex se base sur la confiance. En effet, les employés veulent que leurs employés effectuent leur travail sérieusement et dans les délais déterminés. Ils attendent également de leurs employés la qualité et la quantité de travail d’un employé à plein temps.